“Pour le futur de l’Internet” : avènement d’une déclaration européenne entre les pays Etats-membres, les Etats-Unis et d’autres pays de la planète !

Alors que ces dernières années, sur la planète entière, n’ont jamais aussi été mouvementées, sur l’Internet, en matière de vie privée, de traitement de la donnée et de différentes mesures pour une information parfois partiellement accessible (vue d’un billet paramétrable, blocage-compte par faux-positif effectué par contrôle-bot, censures de certaines comptes particuliers ou professionnels…), l’Europe, en date du 28 Avril 2022, vient de communiquer sur l’avènement de la Déclaration pour le futur de l’Internet.

“La déclaration est une initiative inclusive, et les partenaires continueront d’atteindre d’autres gouvernements pour les impliquer dans la déclaration. Tous les partenaires contacteront le secteur privé, les organisations internationales, la communauté technique, le monde universitaire et la société civile et d’autres parties prenantes pertinentes dans le monde entier pour travailler en partenariat pour réaliser la vision d’un Internet ouvert, gratuit, mondial, interopérable, fiable et sécurisé […] Bien que la déclaration et ses principes directeurs ne soient pas juridiquement contraignants, il doit être utilisé comme point de référence pour les décideurs des politiques publiques, ainsi que pour les citoyens, les entreprises et les organisations de la société civile“, est-il indiqué.

Un passage de la déclaration, disponible en ligne (PDF – lien en bas de page) : “protéger et respecter les droits de l’homme et les libertés fondamentales à travers l’écosystème numérique, tandis que accès à des remèdes significatifs pour les violations et les abus des droits de l’homme, conformément à droit des droits de l’homme“, est-il notamment assuré, concernant l’un des fondements avec, en guise d’introduction un Internet qui se voudra “ouvert, gratuit, mondial, inter-opérable, fiable et sécurisé“. Tout un programme qui devra spécifier, alors, certains points par domaines et / ou par législations (pays) : le cas de l’accessibilité à l’information, par exemple, est en contradiction directe ; de plus en plus de sites verrouillant certains contenus (totalement ou limité dans le temps, certes, mais avec une information déjà “périmée“…) ou imposant les fameux cookies-walls (autre point en contradiction et toujours non-régulé pour les sites qui les pratiquent) contribuent, malheureusement, à la non-accessibilité du contenu sur l’Internet avec, petit petit, un cloisonnement de l’information (y compris sur les réseaux sociaux avec des tweets partagés partiellement : encore une autre contradiction avec l’Internet “ouvert“) ou l’internaute pourra, certes, naviguer sur le Web mais avec un contenu qui s’appauvrit d’année en année avec, en premières pierres à l’édifice, la Directive européenne relative aux droits d’auteurs. L’Internet libre et libre (droits) de demain ou du futur, oui mais, vraisemblablement et si rien ne change, uniquement pour ceux qui pourront en tirer un profit substantiel en terme de rentabilité et / ou de notoriété. En contribution directe de ces profits, les internautes deviennent progressivement les grands perdants en terme d’accessibilité et en terme de monétisation de la-leur donnée alors-même que cette dernière est exploitée chroniquement, malgré quelques atténuations légères visant à rendre l’expression vie privée un peu plus palpable ; une goutte d’eau dans l’Océan numérique qu’est devenu l’Internet que l’UE nous promet(tra) “ouvert” et “gratuit“, notamment… A suivre !

Source : Commission Européenne – 28 Avril 2022 – Déclaration du futur de l’Internet : avènement.

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