Malgré le communiqué de l’entreprise qui, en toute modestie, se targue d’avoir l’ordinateur quantique le plus “puissant du monde“, cela, sur le papier et dans la pratique, n’est pas le cas : fin Août, IBM rivalisait avec les 64 QVs d’Honeywell alors que celui-ci, depuis quelques jours à peine, battait son propre record via un volume quantique de 128 !…
“Le nouveau matériel comporte 32 qubits parfaits avec de faibles erreurs de gate, ce qui lui confère un volume quantique attendu supérieur à 4 000 000 […] Le nouveau système se compose de qubits d’horloge atomique parfaits et d’opérations de porte d’accès aléatoire tout-à-tous pour une compilation logicielle efficace des applications. Il sera d’abord disponible via une version bêta privée, puis disponible dans le commerce sur Amazon Braket, où le système à 11 qubits d’IonQ est généralement disponible pour les clients aujourd’hui, et Azure Quantum de Microsoft“, indique le communiqué officiel, au 1er Octobre 2020.
Selon IonQ, leur méthode serait plus pertinente, sur la durée ou la conception, du moins, d’un volume de données quantiques : “nous nous attendons à pouvoir encoder plusieurs qubits pour tolérer les erreurs, le Saint Graal pour la mise à l’échelle des ordinateurs quantiques sur le long terme. Ce codage ne nécessite que 13 qubits pour créer un qubit logique presque parfait, alors que dans d’autres architectures matérielles, il est estimé à plus de 100 000“. En Août dernier, les fameuses portes quantiques mettaient en évidence le point noir du volume quantique : en effet, plus celle-ci est longue, plus le temps d’acheminement de la donnée ou de son volume sera en proportion. C’est ici et toujours selon les propos de IonQ, que l’entreprise aurait, autrement que par la quantité de QVs, fait des avancées significatives… A suivre !
Source : IonQ – 1er Octobre 2020 – Volume quantique : 32 QVs “parfaits” atteints.