Toujours dans l’expectative, Huawei continue de faire face aux multiples revers technologiques et sécuritaires : d’une part, concernant les opérateurs mobiles qui ne pourront, progressivement, plus commercer avec le géant chinois en misant sur sa branche équipement et, d’autre part, concernant les multiples blocages essuyés aux États-Unis, impactant l’ensemble de sa chaîne de production, en allant de l’écran jusqu’à la puce de ses terminaux mobiles. Une situation dont Huawei tente de s’extirper avec les moyens dont il dispose ; dernière actualités en date : la carte de la transparence…
“On ouvrira nos entrailles, nous sommes prêts à être disséqués pour répondre à toute cette pression politique“, affirme le dirigeant italien de Huawei, Luigi De Vecchis. Depuis l’an dernier, outre les États-Unis, bon nombre de pays Européens ont fermé leur porte au fabricant dont la France qui, d’ici 2028, ne permettra plus aux opérateurs mobiles d’installer des antennes issues de Huawei.
Prise en sandwich avec leur gouvernement, ces entreprises chinoises font les frais d’une guerre commerciale rude face à la riposte américaine : une situation qui pousserait, selon Reuters, la Chine à contre-attaquer avec le lancement d’une enquête anti-concurrentielle contre Google (Alphabet Inc.). En cause principalement, la position dominante du système mobile Android qui créerait un déséquilibre sur le marché ou encore l’entreprise américaine-même qui provoqueraient des “dommages extrêmes” aux entreprises locales (chinoises). L’enquête pourrait débuter courant de ce mois d’Octobre… A suivre !